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Albertines
16 octobre 2004

lettre à thibault

                                                                                     Paris, le 11 septembre<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

Thibault,

 Tu étais tout ce dont j'avais envie.

Je ne veux pas entendre tes regrets, tes excuses. Dés le départ je savais que ce serait difficile pour toi de prendre une décision. Je ne suis pas allée au bout du 'contrat', je n'ai pas attendu les fameux six mois parce que ces derniers temps je n'avais pas droit à beaucoup d'égard, que tu le veuilles ou non. Il valait mieux mettre un terme plutôt que finir par te haïr. Haïr tes absences, haïr ta lâcheté, haïr ton mensonge, haïr ton envie de me baiser.

Aujourd'hui je tiens à me préserver. Ma reprise se passe très bien. J'ai des horaires de fonctionnaire et un salaire correct. Bref, tout ça tombe à pic.

Alors voilà, je ne veux plus être malheureuse, du moins je tiens à me ménager. Tu as des choses à me dire ? Très bien, mais si c'est pour me dire que je suis une fille formidable et que si la situation n'avait pas été celle-ci etc.…etc.…ce n'est pas la peine je le sais déjà. Et puis la situation elle est ce qu'elle était déjà au départ lorsque tu me disais que le mariage c'est fait pour être cassé, que cet enfant tu ne l'as pas désiré et que ton couple c'était pas tout à fait ça…

Comment en sommes-nous arrivés là. Nous qui nous entendions si bien, nous qui nous amusions tant.

Je ne te juge pas mais je suis fatiguée et au fond, je n'en pense plus rien.

Il me reste juste une sale impression de t'avoir fait du bien au moment où tu en avais besoin.

A.
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Albertines
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